dimanche 7 août 2011

Yop

L'histoire est tout de même assez singulière pour la raconter.

C'est un videur de club qui m'a dit un jour une des plus grandes vérités qui m'a aidé à vivre au mieux ma séparation.

L'alcool a cette capacité de nous faire tout voir avec un prisme grossissant, et donc tout ressentir. Et il nous change en ascenseur émotif aussi : tout va bien je ri, et pouf je pleure.
J'étais donc en plein de descente, au milieu de la piste de danse, en pleurs, baragouinant quelques morceaux de phrase incompréhensibles quand une camarade m'a extirpé de là pour prendre l'air.
Les yeux trempés, déboussolée, cette armoire à glace qui m'avait toujours récupéré à 6h du matin soule et heureuse de ma soirée me regarde, surpris, de me voir m'effondrer.
Il demande ce qu'il se passe, on lui répond "rupture"... Et voilà, une main sur mon épaule, il me dit :
"Allez tu sais ce qu'on dit : un de perdu... ben un de perdu! On va pas dire des conneries non plus."

Alors voilà, un de perdu. Et toujours le même. Fallait s'y attendre aussi, non?

On va voir comment je m'en sors cette fois ci.